Tuesday 22 November 2011

La Donna Parigi



18 Juin, Charles la rappelle à nouveau,
Elle lui manque de London.
La Seine coulant sur son corps,
Montrant les bijoux que ses rois donnent.
Elle prend la salope! Jamais ne donne.
Et la nuit, son ventre s’illumine,
Et fait danser ses Djinns.
Seuls nos pas et nos baisers peuvent la braquer,
Jamais une histoire d’amour n’a pu la maquer.
Une city qui fouette le blé où pullulent des groupies bridées,
Et des roumains aux poumons arrachés.
Un bon marché pour célébrités voulant briller.
Pourtant, aucune pute à millions n’a pu lui faire de l’ombre.
Elle inspire poètes et bourgeoises flirtant dans ses veines sombres.
Elle nourrit des estomacs d’hiver et se moque du printemps.
L’été, elle se déshabille et offre ses dessous à d’éphémères amants.
Cette Tasspé à la couronne rouillée continue de baiser avec l’éternité.
L’ignorance mondiale boit son savoir sans se soucier de sa saveur,
Ses valeurs, son histoire de faire-valoir.
Réputation de courtisane royale entourée d’une ceinture de misère bestiale.
Ornements de crasse et pluies de lansquines que nettoient les verts vaisseaux poubelliers,
Et les langues de gouines.
Folle de Fallafels, à cause des garçons, rue des Rosiers.
Brésilienne! Gourmette à la Cheville près de son cou, rue Saint-Honoré.
Nourriture et luxure sur des nappes et dans des draps de Haute-Couture.
Putain, cette ville du malin m’a offert son sein et je bois son encre soirs et matins.
Et mes lettres en l’honneur de ton lait ont encore un goût amer-divin.
Overdose urbaine, Défoncé au poison de ta grandeur vaine! J’m’arrache!                                         
Madame, votre indifférence impériale éduque vos enfants,
Et ils courent une vie malsaine prétendant au trône de votre amour lassant.

By Demonsandiosas

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