Wednesday, 7 May 2014

Paname nocturne




SCARS.

Il n'y a aucun interêt à utiliser ce mot en français.
Il n'existe qu'avec notre argot, dés notre naissance.
Cela commence par des petits bobos, des balafres sur lesquels on nous fait des petits bisous après que ça brûle.
Les petites croûtes disparaissent, la douleur aussi, on oublie.
On plonge d'un rocher, on escalade nus pieds, la peau s'ouvre, elle se referme, on oublie.
Il y a les balafrés internes, ceux qu'on confronte trop tôt à des choses dont ils auront honte, des lésions indélébiles faites par des êtres terriblement débiles.

Nous sommes tous des "scarface" en puissance.
"The world is yours" me dit Tony Montana, j'ai rien demandé moi!

Laisse moi faire mon chemin tranquille, moi et mes gros bobos.

De toute façon, il n'y a que les gros bisous dont je me souviens.
Mes plus belles cicatrices sont sensuelles et indolores, du moins sur le moment.

La première balafre amoureuse est la plus profonde, la plus belle.

Pourtant, on continue à aimer, on se coupe toujours plus profond et on continue.
Ce n'est pas la douleur qu'on recherche, c'est la sensation avant la peine.
Les moments qui nous marquent à vie, on ne fait que courir après eux.

Alors, ne t'attarde pas sur ces bobos de la vie, cours vers ta prochaine sensation, ne regrette pas l'amour impossible, il est toujours devant toi.

On se prend des crashs, on se clash, baffe après baffe, il y a toujours un élément qui reste présent comme une catastrophe éternelle, l'amour.

L'amour est le tsunami de nos vies, il ne s'arrête qu'au dernier souffle.

Mais tant que je respire encore, je veux qu'il continue à me bousiller.

Le balafré.

Friday, 4 April 2014

à tous les clochards au coeur croustillant.






La nuit australe.

Dans ses reflets infernaux, elle se pavane langoureusement et le son des cordes méridionales fait vibrer sa luxurieuse croupe.
Ces moustaches humides embrumées de larmes romaines ne peuvent s’arrêter de la déshabiller.
La moiteur de ses yeux les lamine tel un mamelon aiguisé.
Ni pauvreté, ni abondance, la volupté l’emporte…
La violence est charnelle et l’arsenal musical.
Cette lumière sombre et effilée parle seule dans l’obscurité des visions suintantes par ce flottement mélodieux, naviguant dans des nappes de roses cramoisies et chignons terreux, plus impénétrables que les mirettes sagaces de ma diablesse.
Les séraphins ont quitté ce vaisseau ou la figure de proue est le plus exquis des démons.
La créature de cet enfer céleste déambule aux rythmes des résonnances manouches ou les instables s’arrêteront pour glorifier cette nymphe des ténèbres.
Le langage de son corps argumente une thèse des plus libertines qui animerait les sens des sobres grabataires. Cette nuit, le diable porte une robe et ses cornes saillissent de son buste battant.


Saturday, 21 April 2012

FC Barcelona


Pitchichiz
En avant vers l’antre de béton où se ruent papis, mamies et les petits afin de voir le divertissement dominicale de la balle au pied flamenco. Les danseurs arrivent, claquettes aux pieds, une touche de balle sur le sable vert, les vacanciers en bleu et mauve se préparent à faire remuer Gijon, Papi fume un max. Il connaît l’histoire Papi, il les a vus défiler les anges démoniaques du champ nouveau, il vient en famille sans parassol. Toutes les familias n’ont nul besoin de pare-soleil car la chaleur est humaine, torride est le gang qui réchauffera milliers de regards enfantins. Coup d’envoi et réquisition méprisante d’un ballon précieux, un ballon devenu boule de feu, trop dangereux à garder entre les pieds, ils le distribuent le plus vite possible au rythme Catalan. Les négresses de Las Ramblas se sont transformées en guerriers près à détruire le but adverse à l’aide de leur ballon de destruction massive. L’ONU ne peut intervenir, le territoire est occupé  par une troupe méchamment organisée et l’ennemi souffre dans l’arène qui gronde. Que fait Tsahal ? Où sont les Gi’s ? Samuel, le guépard nègre, envoie un premier missile et son regard ne tremble plus, domination africaine d'une terre blanchâtre, les cochons debouts se réjouissent de l’efficacité indigène. Le messie est discret, trop entouré de groupies acharnées à lui arracher le maillot alors le profil bas s’impose et ils laissent briller les rois de Castille, maîtres de la Galère libératrice, ils distribuent un boulet à l’esclave millionnaire qui détruit à nouveau les nordistes en nage. La foule se noie dans une vague alors qu’une flèche a atteint la terre belliqueuse, anodine anecdote! Une chorégraphie féline et des corps en osmose font oublier les rayures blanches et rouges des prisonniers du talent. Discipline, travail, sérieux, sensualité et pouvoir ont eu raison de l’équipe du Nord qui n’aura pu faire que souffler le vent avec elle lorsque les conquérants « blaugranas » quittent l’espace pour revenir sur terre. « Barça, Barça… Baaaaaarrrçça !!! »
ps: c'est du one shot mais ils fallait immortaliser ce moment spatial

Sunday, 15 April 2012

La Malaga Negra




Su ropa negra en su piel mas o menos barata.
This girl comes from Malaga.
The transit place for Saoudiz and drug dealz.
La descripcion se detiene cuando sus labios me tocan la boca.
Suave, dulce momento cuando 2 extranjeros comunican con la idioma de Cervantes.
Hoy, Estoy un Don Quijote de Malaga, La Mancha leja, et je me bats contre des moulins à vent
amoureux d'une pulpeuse perle provenant d'un pays pudique.
Alexandra parle peu, elle gémit du moins.
Souffle infernale brûlant mon fragile cou et ses caresses comme une fin de vague...
Elle me jure que ma peau est salée, que mi fuerza es llena de sangre.
Le moment est véritablement doux, profond et branché sur Radio Latina.
Elle danse comme Isis içi dans ce pays où les filles se titillent le sexe face à la toile sanglante.
Une femme sait sincèrement quand l'homme vient et elle ne s'affole pas, elle affole son bras,
mouvement que rien ne retient.
Jouir dans tes bras fut délicieux Malaga. Tu mama Colombiana y quiero llorar porque tu me haces pensar en Viviana.
Ahora, quiero detener el tiempo y desentranar con esta diosa diabolica para siempre, sin mover hasta el ultimo rincon del mundo.

By Demonsandiosas.

Thursday, 29 March 2012

The Eiffel Tower and the orange.





Somedays, a busy life just slows down at the foot of the iron of the world.
Sometimes, we just want to enter a park and open every stomach with a sword.
One day, I ate an orange, a juicy orange orange by la Tour Eiffel, the gigantic dildo everybody sits on in this world.
Once upon a time, a yellow bike called Maximus was fighting against the wind to earn some european coins.
Brazilian mothers and Russian whores were curious to see Maximus moan.
The story ends at 5.30pm when Maximus comes back home and goes to Church to please Notre-Dame.
A prayer made by a soldier doesn't need translation to know that a wheapon is obviously une arme.
Maximus is at the sunny part of Paris and his boredom is so immense that he can take this whole fucking city in his arms.

By Demonsandiosas.

Ps: Ce poème est dédiée à la plus belles des salopes du monde, je nomme La Donna Parigi.

Friday, 23 March 2012

Verlan Sa Reum!



Elle est reumot chepro du Vrelou,
Elle s'est aif dégnarpoi par 1 relou,
Il lui a démande d'voira 3 sous,
Elle chémar sur les toirtros d'Ripa,
Elle ressot de chez le feurcoi,
Elle était neubeau c'tinma,
Il avait pas midort de la ressoi,
Le relou et la neubeau ne se ronfeut maija carna au vrelou.
Tous les débris n'ont rien dits, ils prenaient des tofs du vrelou,
Elle est reumot au iep de la pyramide du vrelou,
la pyramide où les kings venaient bouyaves des tepus moldaves,
La pyramide où les queens spanish chémar comme des charclos de Castille.
La pyramide où je suis béton pour avoir poignardé le coeur d'une fille.

By Demonsandiosas

Ps: this piece is dedicated to the beauty, model and mother of 3 kings. God bless u my love. The swiss photographer with fancy glasses.