Saturday, 13 September 2014


Saint Laurent writing

A wish to make words worn by wonderful women
Torturing style to dress the letters properly
Wondering why words never make it to the fashion week
Elegant rhymes smell the best when read by feminine tastes.
Subtle lines like a belt of refinement to hold our broken hearts
Classy sorrow defiling on this page to impress bored eyes
And a labor becoming art in a world unfortunately unrefined. 

Saturday, 7 June 2014

Raspberry Badoit

 
 
I miss water today.
Why could we only miss people?
My water never betrayed me.
Then I miss you Miss!
The waves I fight are so sweet!
Your mystery will remain unsolved,
Water is never seduced, always wasted.
We don't get that she's so rare.
liquid jewel to maintain my temple afloat.
I will create a luxury store for you,
where people can't buy without worshiping you.
Sacred drops on evil concrete floors,
blessing the thirst of billions of dry souls.
I always forget to thank you,
I always forget to drink you,
You come from the sky
You come from the ground
What if I loved you like I never loved someone?
I need you to live, I need you to breathe,
but I always forget to thank you,
I always forget to love you,
Please forgive me!
I cheated on you with fire,
I wasted my time with anger,
you're beautiful even in a broken glass,
My most important element,
My melted diamond.
Water.

Wednesday, 7 May 2014

Paname nocturne




SCARS.

Il n'y a aucun interêt à utiliser ce mot en français.
Il n'existe qu'avec notre argot, dés notre naissance.
Cela commence par des petits bobos, des balafres sur lesquels on nous fait des petits bisous après que ça brûle.
Les petites croûtes disparaissent, la douleur aussi, on oublie.
On plonge d'un rocher, on escalade nus pieds, la peau s'ouvre, elle se referme, on oublie.
Il y a les balafrés internes, ceux qu'on confronte trop tôt à des choses dont ils auront honte, des lésions indélébiles faites par des êtres terriblement débiles.

Nous sommes tous des "scarface" en puissance.
"The world is yours" me dit Tony Montana, j'ai rien demandé moi!

Laisse moi faire mon chemin tranquille, moi et mes gros bobos.

De toute façon, il n'y a que les gros bisous dont je me souviens.
Mes plus belles cicatrices sont sensuelles et indolores, du moins sur le moment.

La première balafre amoureuse est la plus profonde, la plus belle.

Pourtant, on continue à aimer, on se coupe toujours plus profond et on continue.
Ce n'est pas la douleur qu'on recherche, c'est la sensation avant la peine.
Les moments qui nous marquent à vie, on ne fait que courir après eux.

Alors, ne t'attarde pas sur ces bobos de la vie, cours vers ta prochaine sensation, ne regrette pas l'amour impossible, il est toujours devant toi.

On se prend des crashs, on se clash, baffe après baffe, il y a toujours un élément qui reste présent comme une catastrophe éternelle, l'amour.

L'amour est le tsunami de nos vies, il ne s'arrête qu'au dernier souffle.

Mais tant que je respire encore, je veux qu'il continue à me bousiller.

Le balafré.

Friday, 4 April 2014

à tous les clochards au coeur croustillant.






La nuit australe.

Dans ses reflets infernaux, elle se pavane langoureusement et le son des cordes méridionales fait vibrer sa luxurieuse croupe.
Ces moustaches humides embrumées de larmes romaines ne peuvent s’arrêter de la déshabiller.
La moiteur de ses yeux les lamine tel un mamelon aiguisé.
Ni pauvreté, ni abondance, la volupté l’emporte…
La violence est charnelle et l’arsenal musical.
Cette lumière sombre et effilée parle seule dans l’obscurité des visions suintantes par ce flottement mélodieux, naviguant dans des nappes de roses cramoisies et chignons terreux, plus impénétrables que les mirettes sagaces de ma diablesse.
Les séraphins ont quitté ce vaisseau ou la figure de proue est le plus exquis des démons.
La créature de cet enfer céleste déambule aux rythmes des résonnances manouches ou les instables s’arrêteront pour glorifier cette nymphe des ténèbres.
Le langage de son corps argumente une thèse des plus libertines qui animerait les sens des sobres grabataires. Cette nuit, le diable porte une robe et ses cornes saillissent de son buste battant.


Saturday, 21 April 2012

FC Barcelona


Pitchichiz
En avant vers l’antre de béton où se ruent papis, mamies et les petits afin de voir le divertissement dominicale de la balle au pied flamenco. Les danseurs arrivent, claquettes aux pieds, une touche de balle sur le sable vert, les vacanciers en bleu et mauve se préparent à faire remuer Gijon, Papi fume un max. Il connaît l’histoire Papi, il les a vus défiler les anges démoniaques du champ nouveau, il vient en famille sans parassol. Toutes les familias n’ont nul besoin de pare-soleil car la chaleur est humaine, torride est le gang qui réchauffera milliers de regards enfantins. Coup d’envoi et réquisition méprisante d’un ballon précieux, un ballon devenu boule de feu, trop dangereux à garder entre les pieds, ils le distribuent le plus vite possible au rythme Catalan. Les négresses de Las Ramblas se sont transformées en guerriers près à détruire le but adverse à l’aide de leur ballon de destruction massive. L’ONU ne peut intervenir, le territoire est occupé  par une troupe méchamment organisée et l’ennemi souffre dans l’arène qui gronde. Que fait Tsahal ? Où sont les Gi’s ? Samuel, le guépard nègre, envoie un premier missile et son regard ne tremble plus, domination africaine d'une terre blanchâtre, les cochons debouts se réjouissent de l’efficacité indigène. Le messie est discret, trop entouré de groupies acharnées à lui arracher le maillot alors le profil bas s’impose et ils laissent briller les rois de Castille, maîtres de la Galère libératrice, ils distribuent un boulet à l’esclave millionnaire qui détruit à nouveau les nordistes en nage. La foule se noie dans une vague alors qu’une flèche a atteint la terre belliqueuse, anodine anecdote! Une chorégraphie féline et des corps en osmose font oublier les rayures blanches et rouges des prisonniers du talent. Discipline, travail, sérieux, sensualité et pouvoir ont eu raison de l’équipe du Nord qui n’aura pu faire que souffler le vent avec elle lorsque les conquérants « blaugranas » quittent l’espace pour revenir sur terre. « Barça, Barça… Baaaaaarrrçça !!! »
ps: c'est du one shot mais ils fallait immortaliser ce moment spatial