A wish to make words worn by wonderful women
Torturing style to dress the letters properly
Wondering why words never make it to the fashion week
Elegant rhymes smell the best when read by feminine tastes.
Subtle lines like a belt of refinement to hold our broken hearts
Classy sorrow defiling on this page to impress bored eyes
And a labor becoming art in a world unfortunately unrefined.
Il n'y a aucun interêt à utiliser ce mot en français.
Il n'existe qu'avec notre argot, dés notre naissance.
Cela commence par des petits bobos, des balafres sur lesquels on nous fait des petits bisous après que ça brûle.
Les petites croûtes disparaissent, la douleur aussi, on oublie.
On plonge d'un rocher, on escalade nus pieds, la peau s'ouvre, elle se referme, on oublie.
Il
y a les balafrés internes, ceux qu'on confronte trop tôt à des choses
dont ils auront honte, des lésions indélébiles faites par des êtres
terriblement débiles.
Nous sommes tous des "scarface" en puissance.
"The world is yours" me dit Tony Montana, j'ai rien demandé moi!
Laisse moi faire mon chemin tranquille, moi et mes gros bobos.
De toute façon, il n'y a que les gros bisous dont je me souviens.
Mes plus belles cicatrices sont sensuelles et indolores, du moins sur le moment.
La première balafre amoureuse est la plus profonde, la plus belle.
Pourtant, on continue à aimer, on se coupe toujours plus profond et on continue.
Ce n'est pas la douleur qu'on recherche, c'est la sensation avant la peine.
Les moments qui nous marquent à vie, on ne fait que courir après eux.
Alors, ne t'attarde pas sur ces bobos de la vie,
cours vers ta prochaine sensation, ne regrette pas l'amour impossible,
il est toujours devant toi.
On se prend des
crashs, on se clash, baffe après baffe, il y a toujours un élément qui
reste présent comme une catastrophe éternelle, l'amour.
L'amour est le tsunami de nos vies, il ne s'arrête qu'au dernier souffle.
Mais tant que je respire encore, je veux qu'il continue à me bousiller.
Dans
ses reflets infernaux, elle se pavane langoureusement et le son des cordes
méridionales fait vibrer sa luxurieuse croupe.
Ces
moustaches humides embrumées de larmes romaines ne peuvent s’arrêter de la déshabiller.
La
moiteur de ses yeux les lamine tel un mamelon aiguisé.
Ni
pauvreté, ni abondance, la volupté l’emporte…
La
violence est charnelle et l’arsenal musical.
Cette
lumière sombre et effilée parle seule dans l’obscurité des visions suintantes
par ce flottement mélodieux, naviguant dans des nappes de roses cramoisies et
chignons terreux, plus impénétrables que les mirettes sagaces de ma diablesse.
Les
séraphins ont quitté ce vaisseau ou la figure de proue est le plus exquis des
démons.
La
créature de cet enfer céleste déambule aux rythmes des résonnances manouches ou
les instables s’arrêteront pour glorifier cette nymphe des ténèbres.
Le
langage de son corps argumente une thèse des plus libertines qui animerait les
sens des sobres grabataires. Cette nuit, le diable porte une robe et ses cornes
saillissent de son buste battant.
En avant vers l’antre de béton où se ruent papis, mamies et les petits afin de voir le divertissement dominicale de la balle au pied flamenco. Les danseurs arrivent, claquettes aux pieds, une touche de balle sur le sable vert, les vacanciers en bleu et mauve se préparent à faire remuer Gijon, Papi fume un max. Il connaît l’histoire Papi, il les a vus défiler les anges démoniaques du champ nouveau, il vient en famille sans parassol. Toutes les familias n’ont nul besoin de pare-soleil car la chaleur est humaine, torride est le gang qui réchauffera milliers de regards enfantins. Coup d’envoi et réquisition méprisante d’un ballon précieux, un ballon devenu boule de feu, trop dangereux à garder entre les pieds, ils le distribuent le plus vite possible au rythme Catalan. Les négresses de Las Ramblas se sont transformées en guerriers près à détruire le but adverse à l’aide de leur ballon de destruction massive. L’ONU ne peut intervenir, le territoire est occupé par une troupe méchamment organisée et l’ennemi souffre dans l’arène qui gronde. Que fait Tsahal ? Où sont les Gi’s ? Samuel, le guépard nègre, envoie un premier missile et son regard ne tremble plus, domination africaine d'une terre blanchâtre, les cochons debouts se réjouissent de l’efficacité indigène. Le messie est discret, trop entouré de groupies acharnées à lui arracher le maillot alors le profil bas s’impose et ils laissent briller les rois de Castille, maîtres de la Galère libératrice, ils distribuent un boulet à l’esclave millionnaire qui détruit à nouveau les nordistes en nage. La foule se noie dans une vague alors qu’une flèche a atteint la terre belliqueuse, anodine anecdote! Une chorégraphie féline et des corps en osmose font oublier les rayures blanches et rouges des prisonniers du talent. Discipline, travail, sérieux, sensualité et pouvoir ont eu raison de l’équipe du Nord qui n’aura pu faire que souffler le vent avec elle lorsque les conquérants « blaugranas » quittent l’espace pour revenir sur terre. « Barça, Barça… Baaaaaarrrçça !!! »
ps: c'est du one shot mais ils fallait immortaliser ce moment spatial